samedi 18 janvier 2014

Penser (omo)


Aujourd'hui il pleut, je pense à l'été (j'ai pris cette photo en septembre il me semble, il y a quelques années)
 おもう:omo, penser
 おもいだす:omoidesu, se rappeler
 おもいで:omoide, le souvenir
 おもいつく:omoitsuku: avoir l'impression
 おもわず: omowazu,involontaire,spontané

Pluie

雨:ame, la pluie 
おおあめ:ooame, pluie torrentielle 
あまみず:amamizu, eau de pluie
にわかあ:kowakame, pluie d'orage
あまぐ: amagu, tenue de pluie

La mer vous voit !

海があなたを見る: きょつけて!うみねこも
 Umi ga anata wo miru : kyotsukete ! umineko mo.
 (la mer vous voit : attention ! les mouettes aussi)
うみねこ=le chat de mer, ou mouette à queue noire ! 

vendredi 17 janvier 2014

Les particules élémentaires: ga, wa, wo

Ce qui suit n'est pas de moi mais d'un certain "Dilbert":j'ai rassemblé ses propos (trouvés dans un forum) ici pour un accès plus rapide et simple pour moi.

Si Ga exprime effectivement le sujet et wo le cod, il y a de nombreux cas pour lesquels ga exprimera un COD.

Avec tai, hoshii (le désir, je veux qqc), avec suki (aimer) et kirai (détester).

Avec dekiru et la forme potentielle des verbes (c'est à dire la forme en e des verbes) qui correspondent à la capacité.
eigo ga hanasemasu. Je sais parler anglais.

Pour exprimer la nécessité, ga iru (avoir besoin de)

Pour les actions involontaires, mieru (être vu)

Pour la possession, ga aru (avoir).
kodomo ga san nin arimasu. J'ai trois enfants.

Avec iru et aru (l'existence), c'est le ga qui est utilisé, jamais le wo.

En japonais, tous les COD ne prennent pas WO, ils peuvent aussi prendre GA. Il faut faire attention à cela quand on traduit une phrase. (Même si de plus en plus de japonais utilisent WO avec le potentiel).

Les verbes intransitifs font intervenir un sujet,dans la grammaire japonaise.
C'est dans la traduction avec certains verbes qu'on a un COD.

Sora ga mieru :apercevoir le ciel (le ciel est visible)



samedi 11 janvier 2014

あたまの中(dans la tête)


あたまの中,ゆっくり雲おだやか。

(dans la tête, des nuages calmes et lents)
 中=naka,dans ;
 おだやか=odayaka,calme ;
 雲=kumo,nuage
 ゆっくり=yukkuri, lentement
あたま=atama, la tête

vendredi 10 janvier 2014

そしてちちになる (tel père, tel fils) un film de Hirokazu Kore-Eda

Une famille de trois personnes : les parents et un petit garçon de 6 ans. L'hôpital où il est né leur apprend que leur enfant a été échangé à la naissance et qu'ils ont élevé l'enfant d'un autre. Pendant 6 ans. Les familles se rencontrent, apprennent à se connaître. Que faire maintenant. Au delà de l'interrogation légitime sur le réalisme de la situation (est-ce possible au Japon ? j'ai appris plus tard qu'il y avait effectivement eu des cas semblables pendant la période du baby boom), le spectateur assiste au tumulte intérieur des parents, et montre, tout en délicatesse, la réaction des enfants, leurs questions, leur désir intense de plaire à leurs parents, leur joie, leur appréhension aussi devant ce qu'ils ne comprennent pas.
Hirikazu Kore-Eda est un peintre : on découvre la société japonaise par touches. L'espace de quelques secondes, on voit une maquette d'un ensemble immobilier, dont on comprend l'échelle grâce à un homme, juste derrière, qui paraît être un géant, occupant tout l'écran. Le travail de cet homme prend toute la place.
Après la terrible nouvelle, la caméra nous tord le regard dans tous les sens, dans les méandres de la route, à vive allure. Les enfants soufflent dans des sacs plastiques qu'ils transforment en ballons, puis improvisent une danse légère et poétique, en musique, dans la classe... tout à coup on oublie les problèmes des adultes.
Très peu de contacts au Japon : les rares accolades montrent l'embarras, les mains qui n'osent pas toucher l'autre, y compris chez les enfants. Et entre adultes, les seuls signes d'affection sont de petits frottements rapides dans le dos.
Mais ce que j'ai beaucoup ressenti dans le film, c'est le sentiment de la conscience du temps, de vivre des moments importants dans le temps, ce temps-là de l'enfance. Le premier jour de l'école primaire, tout le monde est rassemblé dans la classe : c'est solennel, on fait l'appel, on fait des photos aussi, bien sûr (tous les enfants du film sont à croquer).
Alors on s'interroge, sur les liens du sang, sur la paternité, sur les liens tissés entre les parents et les enfants. Sur le sens des mots, aussi. Un mot, ce mot qui fait basculer, ce mot révélateur, que le père a dit, quand il a appris la nouvelle, et dont sa femme se souvient. Et nous aussi, spectateurs, on s'en souvient. Le mot qui tue. Ainsi, le réalisateur nous fait aussi toucher du doigt le temps qui passe, le temps du film lui-même.
 Le silence n'est pas occulté. Il est présent, plein de doutes et d'obscurité, comme celui, embarrassé du père après la question répétée de son fils, qui tient en un seul mot : "nande"(pourquoi).
Le titre du film "soshite chichi ni naru" signifie littéralement "et (alors) je deviens père". Le présent dit le processus, le temps nécessaire pour tisser les liens entre les humains. "Soshite" (et) implique que la phrase arrive en cours de route, elle continue ce qui avait commencé plus tôt, depuis la naissance, ce qui est là, depuis toujours, à la fois connu et inconnu, si mystérieux au creux de soi.

lundi 6 janvier 2014

森, 木 (mori, ki)

森 をおぼえます。
 でも木 をおぼえません。
 mori wo oboemasu.
demo ki wo oboemasen.
 (je me souviens de la forêt mais pas de l'arbre)木=arbre 森=forêt

jeudi 2 janvier 2014

Prise de sang (saiketsu)

En 2028,on pourra, par une simple prise de sang, détecter le pourcentage et la densité de silence chez un être.
(source: scientifique)

L'incompréhension, la pétillance

Quelquefois, souvent,  je ne comprends pas ce que je lis, ce que j'entends en japonais.
Alors je fabrique du sens, malgré moi
Parfois, souvent, je réalise que j'ai fabriqué un château en Espagne (enfin, plutôt un château japonais, avec des créneaux, machicoulis, pont-levis, et un samouraï ou deux aussi, et des sabres)
Mais quelquefois je crois avoir compris, mais pas du tout !
Mais ce n'est pas grave :
Quelquefois la langue étrangère pousse le regard dans des recoins bizarres, et l'incompréhension aiguise l'imagination.
L'incompréhension, ce champagne.

Baiser indirect (kansetsu kisu)

間接キス(kansetsu kisu: baiser indirect)

 シャンパンフルート 

すこしくちべに 

(baiser indirect/
sur la flûte de champagne/
un peu de rouge à lèvres)